Jean marc LIZOT, président de l'entreprise UFP se prête à l'exercice de l'interview au sujet de son partenariat avec les Amazones 

Pouvez-vous présenter votre parcours et votre entreprise ?

« J’ai débuté dans la plasturgie en 1989 et j’y suis toujours ! j’ai fait mes débuts à Niort, je suis venue dans la région Rhône-Alpes en 1992 pour intégrer le groupe Formaplex dans lequel j’ai rencontré la personne avec qui j’ai co-fondé UFP. De fil en aiguille j’ai acquis des parts d’UFP pour en devenir le propriétaire en 2014.

UFP est une entreprise d’usinage sur matière plastique, implantée sur un site de 3800 m2 au Versoud. Nous avons orienté notre stratégie sur la réalisation d’ensemble complets, et l’usinage de pièces de hautes précisions et nous collaborons avec 300 clients : aéronautique, armement, médical, électronique, nucléaire …

UFP compte 35 collaborateurs, dont certains que je connais depuis les débuts de l’entreprise, depuis 20ans ! C’est une société familiale dont mon frère et mon fils font partie. J’apprécie le climat de confiance que créer cette proximité avec les acteurs de l’entreprise, c’est ce que je retrouve dans mon engagement avec les Amazones.

Nous traversons tous une période particulière avec cette crise sanitaire, nous avons œuvré pour ne pas suspendre l’activité de l’entreprise : 35 personnes dans 3800m², travail en 2x8, achat de gel HA et masques en tissus pour tous les collaborateurs, bureaux individuels… Nous sommes tous impactés, mais il ne faut surtout pas nous arrêter et continuer à faire avec nos moyens, construire petit à petit le monde post-COVID."

 

Qu’est-ce qui motive votre partenariat avec le rugby et pourquoi le rugby féminin ?

"Initialement, mon sport de prédilection est plutôt le handball, sport auquel j’ai joué plusieurs saisons au niveau national, je suis venu au rugby plus tard, les valeurs se rejoignent en quelque sorte …

Je suis partenaire du FCG depuis 2002, j’ai découvert les Amazones grâce à Jean-Michel Torres (Groupama, partenaire Amazones) et Jean-Jacques Vartanian (Président des Amazones) qui sont deux amis.

Avec les féminines, j’ai retrouvé les valeurs qui me sont chères : le partage, la simplicité, la convivialité. A travers mon partenariat avec les Amazones, je retrouve l’esprit familiale et intimiste que le monde du rugby professionnel a un peu perdu au fur et a mesure des saisons.

De plus, il est très important de le savoir, aujourd’hui les filles de sont pas professionnelles ! Les motivations des femmes sont plus fortes : elles jonglent avec vie sportive de haut niveau, vie professionnelle ou vie scolaire et vie privée. Elles sont moins visibles que leurs homologues masculins et ont donc besoin de soutien financier pour jouer, pour l’équipe, pour le club. De part cette différence énorme, la démarche commerciale est différente du rugby pro, nous passons des moments intimistes, en comité restreint, des vrais moments de partages.

C’est toujours un plaisir de rencontrer les Amazones et le staff, j’espère vite les retrouver sur le terrain et en dehors, le contact nous manque !"