Guy Jouty est le gérant de la société Adetech. Partenaire du FCG depuis près de 25 ans, il est également actionnaire du Club. Discret, mais au combien passionné de notre club, il nous présente son entreprise Adetech, spécialiste du rayonnage, et revient sur son amour du Rugby et du FC Grenoble Rugby.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours ?

« Ça remonte loin, ça fait 37 ans que je travaille. Je suis né en Savoie, mais j’ai fait mes études à Grenoble. J’ai passé un BTS de construction métallique, mais ce qui m’a permis d’obtenir mon premier job c’est un CAP de dessinateur que j’avais passé en parallèle de ma terminale. J’ai travaillé pendant quelques années dans cette société de construction métallique. J’ai ensuite travaillé dans une société en Haute-Savoie puis à Grenoble. Elle n’allait pas très bien, il fallait redresser l’activité et je me suis retrouvé un peu par hasard à la tête de l’entreprise. J’ai ainsi pu faire mes armes comme dirigeant. 12 ans plus tard j’ai décidé de créer ma société, Adetech. »

Quelle est l’activité d’Adetech ?

« Le nom Adetech vient de la contraction « d’aménagement des espaces techniques ». On travaille uniquement avec les professionnels. On aménage leurs locaux en rayonnages, stockages, mezzanines, stockages archives, solution de stockage automatisé... On travaille principalement sur les départements de la Savoie, Haute-Savoie, Isère, Drome et Ardèche, même si on a des chantiers dans toute la France. Notre métier c’est le conseil, l’implantation, l’optimisation des volumes, la commercialisation et ce qui est rare dans notre secteur, la mise en place de ces systèmes. »

D’où vient votre passion pour le rugby ?

« Je n’ai jamais joué au rugby, j’étais footballeur. J’ai joué en promotion d’honneur à 16 ans et demi à La Rochette. J’étais au lycée à Montmélian avec des copains qui jouaient tous au rugby et qui me disaient tout le temps « vient jouer avec nous ! », mais c’était très compliqué pour moi de pouvoir participer aux entraînements. Mon père était agriculteur, il n’avait pas le temps de m’emmener, et à vélo c’était trop loin, donc j’ai toujours eu cette frustration de ne pas avoir pu pratiquer le rugby plus jeune. Pendant des années je n’étais qu’un simple « spectateur ». Puis on a travaillé pour la société GLD et Patrick Goffi. C’est lui qui nous a fait rentrer comme partenaire du Club. Et depuis 25 ans nous n’avons jamais vraiment arrêté de soutenir le FCG. Mais si nous sommes partenaires depuis tant d’années c’est avant tout pour le plaisir, les amis, l’ambiance. Le plaisir de partager de bons moments au stade que ce soit avec les amis, la famille, les collaborateurs ou les clients. »

C’est vrai que c’est aussi une histoire familiale puisque votre frère, Gilles Jouty, est également partenaire avec sa société Aldoriv ?

« C’est vrai. C’est moi qui l’ai emmené quand il était encore jeune et il est tombé aussi dedans. Il est toujours resté et il s’est aussi beaucoup impliqué au club en tant que partenaire mais aussi comme un des principaux actionnaires. On partage aujourd’hui un box à deux au village. »

Quelques mots sur cette nouvelle saison ?

« La première chose qui me vient à l’esprit c’est le nouveau règlement pour la montée en Top14 (plus de montée directe). Ça va être vraiment très compliqué pour les clubs de Prod2 qui vont monter. Bien sûr c’est pour protéger le Top14, mais je trouve que cela ne respecte pas l’équité sportive. Même en finissant la saison régulière premier avec 20 points d’avance on n’est sûr de rien. Je pense que le FCG est un vrai candidat à la montée et je suis convaincu que l’équipe à encore une très grosse marge de progression. Et puis on voit arriver plein de nouvelles têtes, des petits jeunes qui se révèlent à chaque match. Ce qui est malheureux c’est de ne pas leur faire confiance plus tôt. J’ai aussi connu ça. J’ai joué mon premier match à 16 ans uniquement parce qu’un joueur s’était blessé, c’était par obligation, pourtant je ne suis plus sorti de l’équipe. Là c’est un peu pareil, on s’aperçoit que les jeunes ne sont pas plus mauvais que les autres, il faut leur faire confiance ! Je dis bravo aux coachs cette année pour ça. J’espère que l’on va pouvoir les garder et leur faire signer des contrats rapidement. Je suis convaincu que les choix de Fabrice Landreau quand il est arrivé de remettre la formation au centre des priorités du club étaient vraiment une bonne décision. Au-delà de ça pour moi le club doit être une institution. Un club au centre de la ville, ouvert sur tous. Quand je vois le plaisir simple des gamins à pouvoir juste prendre une photo avec les joueurs en après match, c’est formidable, c’est l’essence même de notre sport. »

ADETECH
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